•  

     Toupiès et toupins, Castandet (Landes), les documents de la Grésale n° 1.

     

     

    Ouvrage collectif publié par le GRECAM (Groupe de Recherche en Ethnographie et Céramologie en Aquitaine et Midi toulousain, 40 000 Mont-de-Marsan) sous la direction d’Alain Costes et de Christian Belot

     

    Format A 4, 333 p. très nombreuses illustrations couleur.

    40e franco de port, chèque à l’ordre du GRECAM à envoyer à :

     

    Marc Sennes, GRECAM, 71 impasse du Coût Saint André,40 180 Hinx

     

    Un document indispensable pour la connaissance de la production céramique du Sud-Ouest de la France. Une étude exhaustive consacré au grand centre potier landais actif du XVe siècle à la seconde guerre mondiale. L’ouvrage présente en chapitres, l’inventaire des ateliers, des artisans, des processus de fabrication (extraction, traitement des argiles, tournage, cuisson, etc.) de la carrière au marché. La production est étudiée dans le cadre d’une typologie comparative régionale avec une analyse poussée des usages, des terminologies locales avec des propositions datations le plus précises possible. 

     

    Deux des plus importants céramologues français écrivent :

     

    Jean Chapelot :

     

    « La présente publication sur l’atelier céramique de Castandet illustre remarquablement toutes les évolutions récentes et l’état de la recherche archéologique médiévale…t.

     

    Nous sommes d’abord en présence d’un ouvrage conçu, écrit et réalisé par des spécialistes qui ne sont pas au sens précis du terme des archéologues professionnels : c’est un groupe d’ « amateurs » qui s’est constitué autour d’un thème : l’étude d’un atelier céramique rural apparu au Moyen Age et encore actif au début du XXe s. comme il en existe des dizaines ailleurs en France.

    Pour réaliser cette étude, ce groupe de chercheurs a choisi de s’intéresser aux XVIe-début XXe s. et d’analyser cette époque par tous les biais possibles, ce qui est à souligner car, comme nous venons de le voir, l’étude archéologique de cette période reste, même si elle est apparue dès les années 1960-1970, peu pratiquée en France. Il a réalisé ce travail comme il convenait de le faire et selon des pratiques désormais bien établies : avec le soutien des collectivités et des institutions culturelles régionales, en collaboration avec divers spécialistes, en suivant les méthodes définies par la recherche depuis vingt ou trente ans. Après un examen de la géologie, essentielle pour comprendre les conditions d’exercice de cet artisanat, intervient l’histoire de la communauté humaine au sein de laquelle celui-ci s’est exercé : sont utilisés pour cela les sources écrites, les données ethnographiques et les vestiges matériels, architecturaux et mobiliers. Sont ensuite recensé précisément les lieux de production, ce qui sera précieux pour la protection de ces sites fragiles dont l’étude sera ultérieurement essentielle et qui doivent être préservés et gérés avec précaution. Les modalités de  diffusion de ces productions sont ensuite étudiées, ce qui n’est pas une préoccupation courante parmi les céramologues médiévistes et modernistes. Enfin est établi un catalogue des formes produites.

     

    Que dire de plus, que souhaiter de mieux sinon dans les prochaines années une, deux, dix publications analogues sur d’autres ateliers de potiers de France ».

     

    François Carrazé :

     

     « Si, un peu à l'image de ce qui se fait hors de nos frontières, nous désirons  que notre culture céramique reste vivace et que nous puissions la transmette, il faut s'attacher à en étudier les derniers témoignage et à les fixer. Dès le XIXe siècle, des chercheurs s'étaient attelés à cette lourde tâche ; même Alexandre Brongniart ne l'a pas menée à son terme.

      

    Le GRECAM a entrepris aujourd'hui de rassembler les témoignages, de les étudier et de les diffuser, et il doit réussir. Et pour ce nous devons le soutenir..

     

    La poterie est une part de chaque folklore au même titre que le costume, les accents du parler, les patois locaux ou la cuisine. Il faut relever le flambeau, sinon bien des cultures régionales qui composent notre pays, seront amputées d'une part de leur caractère et l'uniformité couvrira notre identité ».

     

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires